Le système immunitaire

Nos organismes sont quotidiennement confrontés à de nombreuses entités microscopiques. Certaines ne posent aucun problème, d’autres sont susceptibles d’entraîner des maladies. Pour nous en défendre, nous pouvons compter sur notre armée personnelle : le système immunitaire ! Comment fonctionne celui des humains et en quoi la vaccination permet-elle de le rendre plus efficace ? Voilà quelques explications, en imaginant vraiment cette structure défensive comme une armée !

Quand un microbe arrive pour la première fois dans le corps, le système immunitaire ne le connaît pas, mais il sait qu’il ne fait pas partie de l’organisme et qu’il faut l’éliminer. Le premier rempart, c’est le système immunitaire inné. Rapide mais son efficacité est limitée.

En parallèle, le système immunitaire adaptatif étudie le microbe, pour déterminer quelle arme spécifique sera la plus efficace contre lui.

Mais ça n’est pas instantané : il a le choix entre des millions de possibilités !

Pendant ce temps, le microbe se multiplie… Et il ne suffit pas de trouver la bonne arme pour l’affronter ! Une fois qu’elle est identifiée, il faut encore que les globules blancs qui la possèdent se multiplient.

Une guerre sans merci s’engage alors entre le microbe et le système immunitaire adaptatif. Le corps, devenu champ de bataille, peut passer un mauvais moment, voire ne pas s’en remettre.

Une fois la guerre terminée, le système immunitaire va garder la mémoire de l’arme spécifique de ce microbe.

Si celui-ci revient, le système immunitaire réagira très vite puisqu’il sait déjà quelle est l’arme idéale et la multipliera immédiatement.

La vaccination

Cette mémoire immunitaire protège l’organisme pendant des mois, voire des années ! L’idéal serait de pouvoir l’acquérir sans devoir passer par un premier combat, synonyme de maladie : c’est le principe de la vaccination ! Pour cela, on injecte dans le corps, avant qu’il ne rencontre le microbe, une version morte ou affaiblie du microbe, voire à un morceau de celui-ci, on lui permet de s’entraîner contre un adversaire non dangereux.

Mais cette fois-ci, comme le microbe ne se divise pas ou peu, quand le système immunitaire trouve l’arme parfaite, avec la phase de sélection, il n’est pas face à une marée de microbes. La guerre se termine très vite, avec peu de conséquences pour l’organisme… Même si on n’échappe pas forcément à certains signes que notre armée de défense s’active, comme la fièvre.

Une fois la guerre terminée, le système immunitaire va garder la mémoire de l’arme parfaite spécifique de ce microbe, comme s’il l’avait rencontré dans sa version agressive.

Si, un jour, le microbe vivant entre dans le corps, le système immunitaire réagira comme s’il l’avait déjà rencontré. Il sera prêt au combat en quelques heures au lieu de plusieurs jours et aura de bien meilleures chances de gagner la bataille sans que l’organisme n’en souffre.