Quand on respire et plus encore quand on parle, chante, tousse ou rigole, on émet de toutes petites gouttelettes. Certaines tombent au sol près de nous, d’autres sont tellement petites qu’elles sont capables de flotter dans l’air, ce sont les fameux aérosols.

Ceux-ci, un peu comme la fumée de cigarette, sont si légers qu’ils restent dans l’air au lieu de retomber. Plus on fume, plus il y a de fumée… Eh bien plus on respire et parle, plus il y a d’aérosols dans l’air. Aérosols qui, comme la fumée, se répartissent rapidement dans tout l’espace de la pièce.

Pour se protéger, il y a deux possibilités :

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La première est d’en limiter l’émission par la personne contagieuse *et* leur inhalation par ses voisins grâce à un dispositif filtrant : le masque. Pour être efficace, il doit être aux normes et correctement ajusté. S’il n’est pas collé aux joues, la voie est libre pour les aérosols ! Idem si le masque ne couvre pas le nez, puisque les aérosols sont produits et inspirés quand on respire.

Mais il n’est pas toujours possible de porter un masque, quand on mange ou qu’on boit par exemple. On peut alors être contaminé par des aérosols d’une personne se trouvant à l’autre bout de la pièce !

2

Heureusement il reste une deuxième solution pour limiter. On peut diminuer la quantité d’aérosols ! Celle-ci évolue comme la fumée de cigarette : plus il y a de personnes qui fument/respirent longtemps, plus il y a de risque. Mais quand on ouvre une fenêtre et qu’on renouvelle l’air, cela va beaucoup mieux.

Pour lutter contre les aérosols, il faut donc aérer très régulièrement, idéalement en créant un flux d’air entre deux ouvertures, pour changer au maximum l’air de la pièce.